L'autoconsommation, un enjeu stratégique

En quoi consiste l'autoconsommation et quelles démarches sont possibles ?

 

À l'heure où le gouvernement vient d'annoncer un appel d'offre pour favoriser l'autoconsommation électrique des bâtiments industriels, tertiaires et agricoles, nous vous proposons un guide pour mieux comprendre les avantages de l'autoconsommation.

L'AUTOCONSOMMATION, C'EST QUOI ?

Le taux d’autoconsommation correspond à la part de production d’électricité photovoltaïque qui est consommée directement sur un site de production. Ce site peut être un bâtiment industriel ou agricole, un immeuble de bureaux, une maison...

L'électricité est fournie grâce à des panneaux photovoltaïques installés sur le toit du bâtiment, avec raccordement au réseau électrique traditionnel. L'autoconsommation est appelée par certains « énergie potagère », car elle fonctionne selon le principe du potager, c'est-à-dire qu'elle n'est pas la seule source d'approvisionnement. Elle représente actuellement un pourcentage variable de la production solaire, le reste étant fourni par l'électricité issue du réseau. Le raccordement au réseau permet également d'injecter l'électricité produite en excédent dans certains cas.

AUTOCONSOMMATION = OPTIMISATION

Les secteurs industriels et tertiaires se prêtent naturellement à l'autoconsommation, du fait de l'adéquation entre leurs profils de consommation et de production photovoltaïque. En effet, la consommation des bâtiments est souvent plus importante la journée que la nuit, du fait de l'éclairage, des frigos, des machines-outils, de l'activité informatique...

Un hypermarché ou des activités industrielles, telles que des entrepôts frigorifiques par exemple, présentent des consommations plus élevées en été, avec la climatisation, les groupes froids, etc. Pour ce type d'activité, le taux d'autoconsommation peut être proche de 100% à cette période de l'année. Pour les bâtiments de bureaux, le taux d'autoconsommation peut varier, lui, de 50% à 100% suivant l'efficacité énergétique du bâtiment ou le dimensionnement des installations.

AJUSTER PRODUCTION ET CONSOMMATION

Tout l'enjeu est d'optimiser son pourcentage d'autoconsommation en ajustant le plus possible la puissance de son installation à sa production. On peut agir sur différents paramètres, après analyse, avec l'aide d'un professionnel, des besoins sur une journée, une semaine, une année.

Une fois cette étape franchie :

  1. On définit le type d'installation nécessaire, en adaptant le nombre de modules à la consommation.
  2. On tente de décaler au maximum la consommation électrique en journée, dans le cas du stockage du froid d'un supermarché par exemple.
  3. On peut également stocker l'électricité en batteries mais cette solution est moins intéressante dans les cas d'installations de forte puissance.

LES VOYANTS SONT AU VERT !

Le contexte n'a jamais été aussi favorable économiquement, réglementairement, techniquement...

SUR LE PLAN ÉCONOMIQUE : VERS UNE PARITÉ RÉSEAU

On assiste actuellement à deux phénomènes simultanés : la baisse importante du coût du matériel photovoltaïque et la hausse continue des tarifs d'électricité traditionnelle (environ 6% par an), avec l'atteinte de la « parité réseau » : c'est le moment où la courbe descendante des coûts du photovoltaïque rencontre la courbe montante des tarifs électriques classiques. Le contexte économique est favorable à l'autoconsommation et va le rester, avec promesse de retour sur investissement à moyen terme, sans augmentation du prix de l’énergie.

MATURITÉ DU MARCHÉ ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

La tendance mondiale va dans le sens des énergies renouvelables. Le photovoltaïque a connu une hausse de +28% en 2015, du fait de sa compétitivité actuelle, mais aussi des exigences de protection de l'environnement, qui imposent un cadre normatif de plus en plus strict : bâtiments à énergie positive, RT 2012, etc.

La transition énergétique entraîne un positionnement plus citoyen de la part de nombreuses entreprises, attentives au développement durable et à l'image positive véhiculée par le recours à l'autoconsommation. C'est le cas de nombreuses enseignes de la grande distribution ou de groupes industriels. Aujourd'hui l'enjeu pour tous est la maîtrise de l'énergie et des dépenses d'énergie. Plutôt que de consommer moins, il s'agit de consommer mieux, au bon moment.

ACCOMPAGNEMENT RÉGLEMENTAIRE ET POLITIQUE

Un appel d'offres pour favoriser l'autoconsommation des bâtiments industriels, tertiaires et agricoles est en préparation, après celui lancé fin mai dernier pour des projets entre 100 et 500 kW, soit environ 500 projets, a été lancé le 03 août 2016.

Les mesures de simplification pour les énergies renouvelables sont les suivantes :

  • la simplification des appels d'offres avec le décret du 18 février 2016 qui raccourcit les délais de procédures,
  • l'encadrement des délais de raccordement,
  • la modernisation des dispositifs de soutien aux énergies renouvelables, qui mettent en place le complément de rémunération prévu par la loi sur la transition énergétique,
  • une réduction des coûts de raccordement au réseau de distribution supportés par les producteurs d'énergies renouvelables.

Source : Le ministère de l'Environnement

FRANCHISSEZ LE PAS !

Se lancer dans l'autoconsommation, oui mais comment ?

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